Nous
vivons entourés d’abstractions qui construisent notre quotidien et
fabriquent notre réalité (scientifique, administrative,
informatique…etc.)
Ce
fait a toujours été, et il n’y a là rien de surprenant.
Sauf, qu’avant, ces abstractions nous aidaient à mieux répondre à nos besoins nécessaires pour vivre, comme manger, se loger ou même se soigner.
Sauf, qu’avant, ces abstractions nous aidaient à mieux répondre à nos besoins nécessaires pour vivre, comme manger, se loger ou même se soigner.
Ce
qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Ces
abstractions construisent leurs propres règles et logiques, qu’elles
imposent à notre réalité en dépit du bon sens. Ces règles
finissent même par devenir plus réelles que notre propre réalité.
Sans
revenir sur le confinement des populations, voilà un phénomène de
pure abstraction qui est devenu plus réel que notre réalité,
jusqu’à nous imposer des comportements en décalage avec la
nécessité et le bon sens.
Nombre
de règles administratives, de marchés, médiatiques ou virtuels
construisent un monde déconnecté de nos besoins élémentaires.
Il
y a comme un retournement de valeur, ce monde que nous croyons en
profond mouvement par le virtuel, se construit comme une forme de
réalité parallèle qui s’impose à la réalité vécue de nos
besoins élémentaires.
Pour
bien comprendre, la démarche du repositionnement, il faut saisir
cette déconnection contemporaine faite de nombreuses démarches
administratives obsolètes et de besoins inutiles.
Une
démarche de repositionnement commence donc forcément par sortir de
ce monde déconnecté pour mieux revenir aux éléments fondamentaux
de notre milieu professionnel, de notre volonté et de nos besoins.
Il
y a bien là, évidemment, une recherche de simplicité, voire
d’évidence.
C’est
pourquoi mettre en place une démarche de repositionnement, même
lorsque celle-ci concerne un secteur abstrait, demande de redéfinir
les traits élémentaires et fondamentaux essentiels à l’activité,
au produit, au vécu ou à la personne.
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