mercredi 14 octobre 2020

Trois idées à retenir

Trois idées à retenir sur l'ouvrage :

1. La liberté et le développement d'un pouvoir citoyen de régulation de nos institutions
et instituer l’État multipolaire

2. L'indépendance nationale (indépendance économique et monétaire)
et le développement d'une économie intégrée et circulaire,
la clarification et la simplification fiscale

3. La Fraternité et l'universalité de l'affiliation au système de protection sociale
et le développement des nouvelles formes de partage
(comme les monnaies locales...)

Ces trois idées renvoient forcément à d'autres mutations nécessaires à découvrir en "TELECHARGEANT LA CONQUÊTE D'UNE ALTERNATIVE "
ou en allant à cette page " ICI"

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Une politique respectueuse des droits fondamentaux devient possible quand les citoyens y prennent part et peuvent y participer. Cette vérité demande forcément de développer un autre regard sur nos institutions, notamment sur le fait qu’elles puissent être contrôlées par des instances indépendantes dans lesquelles sont présents les citoyens. Car, l’indépendance, accompagnée de la fraternité, doit mettre un terme au pouvoir central de notre pays, dont la seule fonction devrait être de réguler l’ensemble et d’organiser cette République décentralisée dans laquelle le pouvoir citoyen pourrait s’exprimer librement et légalement. Car nous vivons la fin d’un système, celui de la surproduction qui va nous demander, non pas simplement une réforme constitutionnelle, mais de permettre à une révolution citoyenne d’avoir lieu, les solutions devant venir de la base une fois le bon constat posé.

Xavier Pérez, docteur en droit et docteur en sciences de l’éducation, anthropologue de formation, ancien réserviste citoyen, de l’IHEDN et d’associations citoyennes d’éducation et d’information, développe une pensée politique sur une alternative qui prenne en compte la réalité matérielle de nos économies. Il est l’auteur de deux doctorats, des ouvrages « L’économie intégrée au vivant », « L’autoritarisme ou le partage », « En quête de discours », « Partage, les dialogues dépolitisés » ou du blog « Terre Naissante ». Il est aussi dessinateur sous le nom de Pierre-et-Julien.

vendredi 9 octobre 2020

Avant l'acceptation, il y aura toujours une phase de douleur, de colère et de violence

Comme si tout ce que nous vivions actuellement avait été écrit, nous suivons collectivement une ligne directrice qui nous amène d'un ancien système à un nouveau. 

Comme je vous l'ai déjà expliqué dans mes anciens articles sur ce blog, tous les évènements d'interdictions et de restrictions actuels qui nous dirigent vers une confrontation violente, sont en faite à considérer dans une logique plus générale, celle qui doit nous faire passer d'une ancienne vue du monde, de l'économie, de la société vers autre chose qui va nous demander d'adapter nos institutions, en terme claire faire mourir celles qui s'attachent au centralisme pour en créer d'autres, celles qui mettront en place la réalité d'un pouvoir citoyen et décentralisé. 

Ce mouvement est en marche et personne ne peut l'arrêter car, nous n'arrêtons pas l'histoire.

Il est vrai que pour entrer dans cette nouvelle conception de la société et du pouvoir, il faudra quitter l'ancien.

Sauf, comme toujours, beaucoup d'entre-nous on encore de l'espoir, celui qu'il puisse être sauvé.

Et, tant qu'il y a de l'espoir...

Sauf qu'arrive Noël, une période très particulière, c'est la trêve des confiseurs d'un côté, on veut se retrouver avec nos proches, notre famille, nos amis, mais le pouvoir ne l'entend pas de cette oreille, et là les espoirs vont tomber avec les dépôts de bilan qui accompagneront la fin des illusions. 

Ce n'est malheureusement qu'à partir de ce moment-là, que l'espoir va d'abord se transformer en douleur, en une forme d'incompréhension. Pourquoi le pouvoir s'acharne sur nous alors que l'on a tout fait pour que cela n'arrive pas? Mais, rien n'y fera et il n'y aura pas de pitié.

La douleur laissera vite la place à la colère, au refus, à cette envie qu'on rende des comptes car, beaucoup auront tout perdu pour "rien", pour des critères administratifs que l'on change tout le temps au grès des décisions incohérentes. 

C'est alors que tout basculera dans la violence car, une majorité de personne n'aura plus rien à perdre. C'est écrit, et chaque jour qui passe quand je lis une interdiction de plus, une restriction ou une projection des fermetures et obligations, je vois le scénario se préciser d'avantage.

Il y a une crise économique indépendamment de tous ces évènements, et elle aurait eu lieu de toutes les façons, mais nous aurions pu entamer le changement autrement que dans des actes autoritaires. 

Le changement va quand même avoir lieu en espérant qu'il ne soit pas l'occasion d'actes malheureux et irréparables.

Car, vient enfin l'acceptation des nouvelles idées, comme celles que nous diffusons lorsqu'on appelle d'avoir des institutions adaptées pour répondre aux enjeux de notre époque, celle de donner les moyens institutionnels aux citoyens de dessiner et décider de son destin.

Xavier Pérez
Dr. en droit
Dr. en sc. de l'éducation
Spécialisé en question institutionnelle

voir aussi : http://terrenaissante.blogspot.com 


mardi 6 octobre 2020

Nous vivons la fin d'un monde, et nous devrons l'accepter collectivement

Il va d'abord y avoir la phase d'acceptation de cette fin du monde, entendons nous bien du monde tel que l'homme occidental le concevait. 

Ce monde-là finit sa course, une page se tourne, il était basé sur l'idée d'une abondance illimitée, d'une surproduction, d'une relance perpétuelle et salvatrice, d'une hyperconsommation, le désir d'avoir et de posséder plus que de raison. Ce système qui crée la richesse uniquement par la production et la spéculation sur cette production se termine, mais il nous faut un certain temps pour l'admettre, beaucoup pensent pouvoir le sauver alors que les mesures sanitaires sont en train de lui porter le coup de grâce.

Ce ne sera qu'après l'acceptation collective de cette fin du monde tel que nous le concevions qu'un nouveau monde pourra naître qui sera forcément contraire de celui d'avant, et balbutiant dans ses premiers pas.

Il se caractérisera par l'acceptation du fait, de la réalité, là où l'ancien monde se nourrissait de l'irréalité, de la volonté de créer du rendement sans tenir compte de nos ressources et de la capacité de la Terre. 

Contrairement à ce que nous pouvons penser à première vue, c'est l'acceptation de la réalité qui va nous libérer d'une pesanteur passée de devoir réaliser des chiffres déconnectés du monde réel. 

La redécouverte du monde réel, du monde palpable, de la réalité, celui précisément que les mesures sanitaires voudraient comme une tentative désespérée faire disparaitre, ce monde basique et essentiel, va finalement nous aider à nous émanciper des contraintes inutiles et créées par l'homme, inutiles à son développement, à son épanouissement.

Il y aura donc une forme d'abandon, une envie de revenir au simple.

Cette acceptation du fait va toucher toutes les formes de connaissances, les savoirs et les sciences, je perçois bien des remisses en cause de théorie fondamental en physique ou astronomie sur l'origine de l'univers car, elles sont souvent parallèles aux mutations des théories économiques dominantes. Attendons nous donc à une remise en cause des théories qui fondent notre imaginaire collectif, acceptant les faits contradictoires et qui bouleversent notre perception de l'Univers, nous libérant-là aussi de nombreux postulats et libérant l'imaginaire pour apporter de nouvelles explications ou conceptions.

La fin d'un monde demande d'abord de l'accepter, de lâcher ce qui doit partir, de ne plus s'y accrocher pour permettre au nouveau monde d'éclore, de commencer à redessiner notre quotidien en y incorporant de nouveaux concepts basés sur le fait, la réalité, la Terre, celle qui est là devant nous.

Xavier Pérez
Dr. en droit
Dr. en sc. de l'éducation

 


 

samedi 3 octobre 2020

La conquête d'une Alternative

 

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Une politique respectueuse des droits fondamentaux devient possible quand les citoyens y prennent part et peuvent y participer. Cette vérité demande forcément de développer un autre regard sur nos institutions, notamment sur le fait qu’elles puissent être contrôlées par des instances indépendantes dans lesquelles sont présents les citoyens. Car, l’indépendance, accompagnée de la fraternité, doit mettre un terme au pouvoir central de notre pays, dont la seule fonction devrait être de réguler l’ensemble et d’organiser cette République décentralisée dans laquelle le pouvoir citoyen pourrait s’exprimer librement et légalement. Car nous vivons la fin d’un système, celui de la surproduction qui va nous demander, non pas simplement une réforme constitutionnelle, mais de permettre à une révolution citoyenne d’avoir lieu, les solutions devant venir de la base une fois le bon constat posé.

Xavier Pérez, docteur en droit et docteur en sciences de l’éducation, anthropologue de formation, ancien réserviste citoyen, de l’IHEDN et d’associations citoyennes d’éducation et d’information, développe une pensée politique sur une alternative qui prenne en compte la réalité matérielle de nos économies. Il est l’auteur de deux doctorats, des ouvrages « L’économie intégrée au vivant », « L’autoritarisme ou le partage », « En quête de discours », « Partage, les dialogues dépolitisés » ou du blog « Terre Naissante ». Il est aussi dessinateur sous le nom de Pierre-et-Julien.

Sommaire

  1. Vous avez le droit

  2. Lorsque le choix démocratique

  3. Le pouvoir de régulation, le cœur de nos démocraties

  4. Le principe de sécurité sociale doit s’étendre à tous sans distinction

  5. Un Etat se transforme de l’intérieur et entraine la mutation de son économie

  6. L’initiative citoyenne et économique dans un monde post-travail

  7. La nature est au cœur de notre système économique

  8. La fiscalité, contrôlée par un peuple, doit agir en vue de soutenir ses initiatives

  9. L’Union Européenne ne peut exister que si elle ne porte pas atteinte à l’indépendance de ses membres

  10. L’énergie et la matière, une question que l’on ne peut plus ignorée

  11. L’éducation, de par les évolutions de la société, va forcément profondément muter vers une forme plus libre et partagée de l’enseignement

  12. Le transport, le logement, l’agriculture sont de fait liés par l’occupation qu’ils font du sol et de l’énergie

  13. La question internationale et celle de la défense ont toujours été liées et doivent être marquées par notre indépendance

  14. L’indépendance de la justice doit devenir palpable dans la réalité des institutions

  15. L’indépendance et la fraternité pour écrire une nouvelle page démocratique de notre histoire

vendredi 2 octobre 2020

La sécurité sociale, un géant aux pieds d'argile

Plus lourd financièrement que l'Etat lui-même, d'environ 500 milliards diffusés dans la société par des remboursements et paiements directement à des professionnels, des pensions directement versées aux assurés, des aides là-aussi directement versées, un système qui soutient notre économie, qui est devenu aux cours des années un socle et une condition sinequanone à la justice sociale et dont nous n'imaginons pas qu'un jour elle pourrait être en cessation de paiement, et pourtant cette hypothèse d'école demande plus que jamais aujourd'hui d'être prise au sérieux.

Il est vrai qu'un tel système, si lourd et massif, possède forcément ses dérives, que certains ont chiffré. On entend qu'il y aurait 5 millions d'affiliés fantômes, et la lutte contre ces dérives est certainement une nécessité, mais ce ne sont pas elles qui menaceraient la sécurité sociale de cessation de paiement, ou dit autrement de banqueroute. Elles l'handicapent, c'est certain, alourdissent ses dépenses, mais la "sécu" arrive encore à faire face. Non, ce qui la menace plus que jamais , c'est sa logique institutionnelle et sa base de financement. 

Née à la sortie de la guerre, alors que le plein emploi régnait et que la France était à reconstruire, elle a pu avoir le luxe de fixer des règles d'affiliation à l'époque qui allaient de soi, les salariés cotisés via leur employeur, et cette masse financière suffisait à pourvoir à l'ensemble des dépenses, moins nombreuses il est vrai.

Mais, les crises économiques se sont empilées et se multiplient à un rythme accéléré, les raisons de l'affiliation ne peuvent plus être le simple salarié, les dérogations se multiplient, les situations aussi, sans compter ceux qui ne connaitront peut-être jamais le travail ou un emploi salarié. Des systèmes à côté se développent pour les travailleurs non salariés, et nous mettons le doigt dans une complexification accélérée. Or, les droits à la sécurité sociale dépendra de votre affiliation. Cette insécurité, provenant de celle qui doit vous sécuriser, nous laisse à penser à l'arroseur arrosé.

La fragilité de ce géant découle de cette situation qui a fabriqué son financement sur la base des cotisations du travail et des entreprises, et qui a forcément craquelé et montré son insuffisance dans une situation sociale qui devient de plus en plus urgente et préoccupante. Il a fallu élargir ce financement avec la CSG, mais même celle-ci se révèle insuffisante. Toutes ces cotisations se réalisent en effet sur du capital fixe alors même que les plus grandes masses d'argent circulent dans les flux financiers, inaccessibles actuellement car, il faudrait pour les fiscaliser contrôler les capitaux ce qui est interdit dans le cadre actuel de l'Union Européenne.

C'est pourquoi aujourd'hui face à une crise économique de la surproduction et l'hyperconsommation, évoquant la fin d'un cycle, la différence entre les dépenses et les entrées vont malheureusement croître, et la question de l'équilibre financier va forcément se poser. Si cette crise perdure, notamment à cause des décisions autoritaires qui s'abattent sur notre pays, les conditions de la confiance ne sont absolument pas réunies. 
 
On peut couvrir les déficits d'entrées fiscales une année par des emprunts sous le prétexte de la relance économique, mais on ne peut pas le faire tous les ans, d'autant plus que les dirigeants tablent sur un retour hypothétique de la croissance en 2021, ce qui reviendrait à pouvoir relancer une machine qui est déjà malade à plein régime. Cette impossibilité nous condamne à devoir faire face à la réalité de la situation qui risque bien de s'imposer à nous malgré nous.
 
Et c'est comme ceci, qu'un géant peut avoir des pieds d'argile, être à la vieille de cessations de paiement partiels, et si tout s'accélère comme une spirale plus générale, touchant alors l'ensemble d'un pays dont le filet de sécurité craquerait.
 
C'est pourquoi, il est venu le temps de séparer la logique d'affiliation générale et universelle de la logique de financement particulière et appelle à diversifier les sources de financement pour atteindre dans l'absolu le captage d'une ponction sur les flux financiers.   

Sans quoi, les pieds d'argile pourrait bien s'effriter. 

Xavier Pérez
Dr. en droit
Dr. en sc. de l'éducation