vendredi 9 octobre 2020

Avant l'acceptation, il y aura toujours une phase de douleur, de colère et de violence

Comme si tout ce que nous vivions actuellement avait été écrit, nous suivons collectivement une ligne directrice qui nous amène d'un ancien système à un nouveau. 

Comme je vous l'ai déjà expliqué dans mes anciens articles sur ce blog, tous les évènements d'interdictions et de restrictions actuels qui nous dirigent vers une confrontation violente, sont en faite à considérer dans une logique plus générale, celle qui doit nous faire passer d'une ancienne vue du monde, de l'économie, de la société vers autre chose qui va nous demander d'adapter nos institutions, en terme claire faire mourir celles qui s'attachent au centralisme pour en créer d'autres, celles qui mettront en place la réalité d'un pouvoir citoyen et décentralisé. 

Ce mouvement est en marche et personne ne peut l'arrêter car, nous n'arrêtons pas l'histoire.

Il est vrai que pour entrer dans cette nouvelle conception de la société et du pouvoir, il faudra quitter l'ancien.

Sauf, comme toujours, beaucoup d'entre-nous on encore de l'espoir, celui qu'il puisse être sauvé.

Et, tant qu'il y a de l'espoir...

Sauf qu'arrive Noël, une période très particulière, c'est la trêve des confiseurs d'un côté, on veut se retrouver avec nos proches, notre famille, nos amis, mais le pouvoir ne l'entend pas de cette oreille, et là les espoirs vont tomber avec les dépôts de bilan qui accompagneront la fin des illusions. 

Ce n'est malheureusement qu'à partir de ce moment-là, que l'espoir va d'abord se transformer en douleur, en une forme d'incompréhension. Pourquoi le pouvoir s'acharne sur nous alors que l'on a tout fait pour que cela n'arrive pas? Mais, rien n'y fera et il n'y aura pas de pitié.

La douleur laissera vite la place à la colère, au refus, à cette envie qu'on rende des comptes car, beaucoup auront tout perdu pour "rien", pour des critères administratifs que l'on change tout le temps au grès des décisions incohérentes. 

C'est alors que tout basculera dans la violence car, une majorité de personne n'aura plus rien à perdre. C'est écrit, et chaque jour qui passe quand je lis une interdiction de plus, une restriction ou une projection des fermetures et obligations, je vois le scénario se préciser d'avantage.

Il y a une crise économique indépendamment de tous ces évènements, et elle aurait eu lieu de toutes les façons, mais nous aurions pu entamer le changement autrement que dans des actes autoritaires. 

Le changement va quand même avoir lieu en espérant qu'il ne soit pas l'occasion d'actes malheureux et irréparables.

Car, vient enfin l'acceptation des nouvelles idées, comme celles que nous diffusons lorsqu'on appelle d'avoir des institutions adaptées pour répondre aux enjeux de notre époque, celle de donner les moyens institutionnels aux citoyens de dessiner et décider de son destin.

Xavier Pérez
Dr. en droit
Dr. en sc. de l'éducation
Spécialisé en question institutionnelle

voir aussi : http://terrenaissante.blogspot.com 


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