lundi 21 septembre 2020

Education : "Appréhender l'inconnu"

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J'ai d'ailleurs écris un résumé libre, et augmenté de l'expérience accumulée des années, de mon doctorat en sciences de l'éducation, soutenu en 2008 à Bordeaux "Entre culture et politique, concevoir l'armée et l'école entre 1936 et 1946 en France": 

"Appréhender l'inconnu" car, la relation éducative est toujours nouvelle et demande une adaptation constante pour sortir des jugements et autres types classifiant et évaluateurs, qui mettent à mal l'enseignement.

J'y développe donc les deux concepts de la "pédagogie différentielle" et de la "tendance".
 
1/ Le premier concept marque la multitude des profils dans une interaction apprenante.
 
2/ Le second s'oppose au concept d' "idéaltype" ou "type-idéal", montrant qu'il est compliqué d'enfermer une personne dans ces schémas souvent caricaturaux de la société pour développer un enseignement respectueux de la personne apprenante (jeune comme adulte) et du savoir.
 
 

dimanche 20 septembre 2020

Pour une définition des menaces hybrides globale et précise à la fois

Il est courant de définir les menaces hybrides à travers les menaces CBRN (chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires), ceci entrant en effet dans une définition militaire des menaces, c’est certainement la raison pour laquelle nous évoquons le concept de « guerre hybride ».

Cette façon de poser la question des menaces hybrides ne sépare pas les menaces contre la société et les menaces contre l’Etat, ces deux entités sont souvent réunies en une entité commune, définissant par ce biais les menaces CBRN venant toujours de l’extérieur par des forces étatiques ou non-étatiques.

Cette réalité n’englobe pas l’ensemble de la réalité.

Comme nous pouvons le constater ceci nous ramène constamment à une lecture militaire des menaces hybrides alors que les menaces qui pèsent sur la société sont plus larges que les CBRN, elles peuvent être d’ordre économique, sociale, médiatique… et demandent pour ce fait que nous comprenions et intégrons que l’Etat n’est pas la société et inversement.

Quand nous les séparons et quittons l’unique analyse militaire des menaces hybrides, nous pouvons alors les définir comme « tout ce qui menace la stabilité d’une société ». 

Facile alors de reconnaitre, qu’elles peuvent provenir en effet de l’extérieur, être des CBRN, mais qu’elles peuvent aussi venir de l’intérieur, être d’un autre Etat, d’une organisation quelconque, voire de son propre Etat. Nous pourrions aussi dire qu'elles peuvent être volontaires ou non-volontaires, conséquences de choix industriels, économiques, par exemple; ouvrant ainsi de vraies possibilités d'analyse.

Et c’est certainement ici, en élargissant la définition à son maximum, que la définition de menace peut prendre tout son sens et nous permettre de comprendre qu’une « menace » peut être multiforme y compris dans son origine.

Le champ des possibles devient par-là immense et nous permet ainsi de donner du sens au terme de « menaces hybrides », là où celui de « guerre » nous restreignait à la seule sphère militaire.

Il sera donc possible de discuter dans une analyse de l’ensemble des critères, y compris dans les positions de nos propres Etats et institutions internationales, et demandera d’y incorporer une « dimension économique » et une « d’étude politique », car l’information n’a de fiabilité que dans la capacité que nous avons de la comparer et la croiser avec d’autres.

Les fausses informations, les propagandes, les manipulations peuvent venir de partout, y compris de médias qui ont pignon sur rue.

Qu’est-ce qui pousse à diffuser telle ou telle information ? Comment circule les réseaux d’information ? Sont autant d’interrogations qui interrogent toute personne qui réfléchit sur les menaces hybrides, dans un domaine certes larges à première vue, mais où le croisement des données, réduit très vite les explications. 

Ces menaces vont devenir de plus en plus pressentes dans la mesure aussi où nous vivons la fin d'une époque, donc de mutations et de changements importants.

 

 

vendredi 18 septembre 2020

De l'organisation sociale à la production des richesses

Préciser son objet d’étude, surtout lorsque l’on fait de l’anthropologie, revient à montrer nos centres d’intérêt et permettre ainsi au public d’interagir avec nos études et prises de position.

Il est exact que cette matière (l’anthropologie) est constituée de multiples sujets tous passionnants et très diversifiés qui demandent un vrai travail pour assimiler les connaissances et pouvoir en suite les transmettre. 

De fait, nous ne pouvons pas traiter tous les sujets, d’où la nécessité de se spécialiser.

Durant ma formation, en effet, j’ai dans un premier temps abordé l’étude de l’organisation sociale en période de mutation. 

Pour illustration, je m’étais intéressé aux populations autochtones des régions du Grand Nord qui avaient connues l’arrivée du capitalisme marchant, et comment en quelques années celui-ci avait profondément réorganisé leur quotidien. 

L’étude alors des jeux d’argent avait été pour moi une bonne entrée pour finalement aborder cette mutation économique.

Très vite, j’ai compris qu’il devenait compliqué de comprendre une organisation sociale si nous ne comprenions pas comment la richesse était produite et distribuée. 

Je me suis donc concentré sous différents biais (revenu d’insertion, politiques publiques, fiscalité, décentralisation, production marchande, marché financier…) à comprendre ce phénomène et en voir les impasses comme les possibilités d’actions pour l’avenir. 
 
J’ai cru un moment, et j’en fais mon mea culpa, que l’écologie pouvait devenir un sujet central dans ma réflexion pour agir, mais je m’aperçois bien aujourd’hui que si nous voulons réussir à mettre en place une gestion pérenne de nos sociétés, c’est-à-dire en équilibre avec les capacités de la Terre, il faut en premier résoudre la question du partage des ressources produites et lutter contre la pauvreté, à l’origine de bien des maux de notre monde moderne. 

Or, les réponses se situent dans l’étude de la production des richesses, et notamment du moyen d’échange et d’acquisition de ses richesses.

Je m’attache donc à me spécialiser sur ces questions tant économique, juridique et financière que politique et sociale.

mardi 1 septembre 2020

En quête de discours vidéos de présentation

Présentation plus détaillée du texte "En quête de Discours, dialogue avec des tribuns"
1. La conviction, 2.La voix, 3. L'argumentaire, 4. Le silence, 5. L'intensité, 6. La volonté, 7. La thématique, 8. La forme, 9. L'avenir.
 
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