vendredi 18 septembre 2020

De l'organisation sociale à la production des richesses

Préciser son objet d’étude, surtout lorsque l’on fait de l’anthropologie, revient à montrer nos centres d’intérêt et permettre ainsi au public d’interagir avec nos études et prises de position.

Il est exact que cette matière (l’anthropologie) est constituée de multiples sujets tous passionnants et très diversifiés qui demandent un vrai travail pour assimiler les connaissances et pouvoir en suite les transmettre. 

De fait, nous ne pouvons pas traiter tous les sujets, d’où la nécessité de se spécialiser.

Durant ma formation, en effet, j’ai dans un premier temps abordé l’étude de l’organisation sociale en période de mutation. 

Pour illustration, je m’étais intéressé aux populations autochtones des régions du Grand Nord qui avaient connues l’arrivée du capitalisme marchant, et comment en quelques années celui-ci avait profondément réorganisé leur quotidien. 

L’étude alors des jeux d’argent avait été pour moi une bonne entrée pour finalement aborder cette mutation économique.

Très vite, j’ai compris qu’il devenait compliqué de comprendre une organisation sociale si nous ne comprenions pas comment la richesse était produite et distribuée. 

Je me suis donc concentré sous différents biais (revenu d’insertion, politiques publiques, fiscalité, décentralisation, production marchande, marché financier…) à comprendre ce phénomène et en voir les impasses comme les possibilités d’actions pour l’avenir. 
 
J’ai cru un moment, et j’en fais mon mea culpa, que l’écologie pouvait devenir un sujet central dans ma réflexion pour agir, mais je m’aperçois bien aujourd’hui que si nous voulons réussir à mettre en place une gestion pérenne de nos sociétés, c’est-à-dire en équilibre avec les capacités de la Terre, il faut en premier résoudre la question du partage des ressources produites et lutter contre la pauvreté, à l’origine de bien des maux de notre monde moderne. 

Or, les réponses se situent dans l’étude de la production des richesses, et notamment du moyen d’échange et d’acquisition de ses richesses.

Je m’attache donc à me spécialiser sur ces questions tant économique, juridique et financière que politique et sociale.

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