jeudi 13 janvier 2022

Vivre! Mon plaidoyer pour la vie

Quand la Réhabilitation de nos Institutions 
passe par la liberté

Quel que soit le langage que nous utilisons, les sophismes, les formules de communication, la mauvaise foi, jamais un laissez-passer ne sera synonyme de liberté, une contrainte reste une contrainte, elle sera toujours le contraire de la responsabilité qui a pour base la confiance.

Un laissez-passer aura toujours pour vocation de trier, de diviser et de séparer car, ne contraint que celui qui a peur, que celui qui sent le pouvoir lui échapper, et qui voit dans la menace une façon d’exister, qui voit sous ses yeux les hommes décider par eux-mêmes de leur destin.

Ne cherchez pas de génie politique quand il n’y en a pas, quand les actes n’ont que pour but de retenir une transformation de notre monde qui a lieu malgré eux ; sortons de l’actualité quand ce qui nous appelle nous dépasse et travaille au plus profond de notre culture, la vie nous appelle, soyons vivant, la vie veut vivre, voilà sa force.

Face aux évènements qui ont vu un Etat essayer de plier un peuple, il est me semble-t-il important de rappeler que s’il existe des peuples sans Etat, l’inverse est peu probable. Que sans le peuple, l’Etat n’est pas, il en est une composante qui ne peut plus être ignorée et qui demande de réaffirmer quelques grands principes qui marquent jusque dans la protection de notre corps, le fait que nous sommes les dépositaires du pouvoir.

Vivre ! C’est cela, rappeler où est l’essentiel de nos vies, pour que nous puissions la construire ensemble sans que l’on vienne nous dire ce que nous devons penser. Nous sommes ce que nous sommes, notre liberté et notre égalité sont liées au simple fait de naître, nous sommes tous citoyens, et nous aspirons à la tranquillité.

Vivre ! Notre idéal ; naître et vivre libre ! Notre chemin ; réhabiliter nos institutions pour que cette volonté soit gravée en lettre d’or.

Nous voulons vivre [ VOIR LA SUITE DU TEXTE]

 


 


Qu’est-ce qu’implique la naissance
d’une puissance locale ? 

Dans un monde que nous présentons de plus en plus mondialisé – global – une autre vision fait jour, celle d’un monde local et humanisé. Loin des sentiers battus, cette conception de notre quotidien développe des implications en fait à tous les niveaux tant internationaux, politiques, qu’économiques. La puissance locale demeure la façon dont chacun va pouvoir se réapproprier son avenir en s’intéressant aussi à ce qui se passe à côté de chez lui. L’objectif est d’apprendre à nous écouter.

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Le monde local et humaniste est une très jeune pouce qui n'a pas encore totalement éclos, qui appelle à grandir car elle vient du peuple lui-même sans que quelqu'un lui ait soufflé à l'oreille. Cette réhabilitation de nos institutions demande que chacun puisse faire sien d'un certains nombres de question pour rendre vivant cette expression sociétale.

Quand la réhabilitation de nos Institutions passe par la liberté

Quel que soit le langage que nous utilisons, les sophismes, les formules de communication, la mauvaise foi, jamais un laissez-passer ne sera synonyme de liberté, une contrainte reste une contrainte, elle sera toujours le contraire de la responsabilité qui a pour base la confiance.

Un laissez-passer aura toujours pour vocation de trier, de diviser et de séparer car, ne contraint que celui qui a peur, que celui qui sent le pouvoir lui échapper, et qui voit dans la menace une façon d’exister, qui voit sous ses yeux les hommes décider par eux-mêmes de leur destin.

Ne cherchez pas de génie politique quand il n’y en a pas, quand les actes n’ont que pour but de retenir une transformation de notre monde qui a lieu malgré eux ; sortons de l’actualité quand ce qui nous appelle nous dépasse et travaille au plus profond de notre culture, la vie nous appelle, soyons vivant, la vie veut vivre, voilà sa force.

Face aux évènements qui ont vu un Etat essayer de plier un peuple, il est me semble-t-il important de rappeler que s’il existe des peuples sans Etat, l’inverse est peu probable. Que sans le peuple, l’Etat n’est pas, il en est une composante qui ne peut plus être ignorée et qui demande de réaffirmer quelques grands principes qui marquent jusque dans la protection de notre corps, le fait que nous sommes les dépositaires du pouvoir.

Vivre ! C’est cela, rappeler où est l’essentiel de nos vies, pour que nous puissions la construire ensemble sans que l’on vienne nous dire ce que nous devons penser. Nous sommes ce que nous sommes, notre liberté et notre égalité sont liées au simple fait de naître, nous sommes tous citoyens, et nous aspirons à la tranquillité.

Vivre ! Notre idéal ; naître et vivre libre ! Notre chemin ; réhabiliter nos institutions pour que cette volonté soit gravée en lettre d’or.

Nous voulons vivre [ VOIR LA SUITE DU TEXTE]

 

Pour aller plus loin :

Questions et de courtes réponses pour vous inciter à faire "votre" de cette réflexion.

 Questions / Réponses

Pourquoi parler de réhabilitation de nos Institutions ?

C'est une question d'adaptation. La « crise sanitaire » a dévoilé enfin au grand jour le déséquilibre de nos institutions avec sa forme pyramidale qui laisse peu de place au peuple pour s'exprimer, empêche toute forme de contre-pouvoir, et plus simplement de contrôle démocratique comme des élections mi-mandats, où toutes les décisions viennent d'en haut et où les pouvoirs qui devraient être séparés sont entremêlés, voire même confondus. Il faut donc sortir de cette situation qui paralyse notre pays et fait qu'un peuple, au nom de qui on gouverne, ne se sent plus représenté. Ensuite, c'est aussi une question d'avenir, puisque nous vivons la fin de la modernité, de l'économie pétrole, de l'abondance matérielle en ressource première et une nécessité de gérer différemment notre Terre, il y a un changement d'histoire, nous tournons une page, il faut donc permettre aux personnes de s'organiser en ayant la possibilité de le faire, nous devons sortir d'une organisation verticale, « napoléonienne », trop administrée, pour aller vers une forme plus horizontale, « systémique », et libre du pouvoir où les personnes peuvent décider de leur destin et s'adapter facilement à la situation qu'ils vivent.

Dans quelle mesure il est possible de dire que nos institutions ont changé de nature ?

Cette question est légitime puisque depuis l'installation du quinquennat et l’alignement des mandats des députés et du Président de la République, lorsque nous élisons le Chef de l’État, nous élisons par défaut aussi le Chef du gouvernement. Le Président de la République devient alors à la fois garant des institutions et indirectement chef du gouvernement. Il est de fait juge et parti. D'autant plus qu'il n'y aura plus d'élection nationale durant 5 ans pour juger de son action, il y a donc comme un chèque en blanc qui lui est signé. En ce sens, la nature de la Ve République a été modifiée car, elle appelait à une distinction de la fonction du Président et celle du chef du gouvernement, le Premier ministre. Nous sommes à mon sens entrés dans une « VIe République qui ne dit pas son nom » où il y a au choix : deux premiers ministres ou une présidence absolue.

Comment imaginer les changements futurs ?

C'est un double changement : d'abord, de la Constitution pour rééquilibrer notre régime politique, et ensuite, le changement du fonctionnement de la machine administrative qui va être sous contrôle des citoyens, c'est donc une mutation profonde du fonctionnement général de notre société pour permettre aux droits fondamentaux d'avoir une existence réelle, mais aussi donner la possibilité à chacun de développer son projet sans avoir à accomplir un marathon administratif.

Quelle place des citoyens dans les mutations futures ?

Elle est pleine et entière puisqu'ils vont d'abord être associés à l'élaboration des règles communes, ensuite ils valideront ou pas le résultat par Référendum, et enfin leur présence sera actée dans l'ensemble des institutions en participant de fait et de façon décisive au contrôle de l'administration qui doit devenir externe.

Peut-on rester dans l'Europe et entamer un processus de rénovation institutionnelle ?

La sortie de l'Europe va être une nécessité si nous souhaitons rénover nos institutions puisqu'il est compliqué de changer sans contrôler le volet économique et les normes locales. De toute façon, l'Europe a montré sa difficulté à s'adapter à une forme démocratique citoyenne, pour ce fait, il faut revenir à des niveaux d'authenticité que l'Europe ne pourra jamais atteindre de par sa disparité et les multiples intérêts contradictoires qui la traversent. Peut-être qu'il y aura, et c'est certains, de nouvelles alliances entre les nations européennes, mais seulement si leur intégrité territoriale est respectée, on rentrera alors dans le cadre d'un véritable échange dans lequel tout le monde est gagnant.

Combien de temps prendrait cette réhabilitation de la démocratie ?
Et comment on s'y prendrait ?

Au niveau constitutionnel, cela devrait aller assez vite pour agir dans le mouvement et la volonté d'un peuple, tant qu'il est en route. La chose est assez simple, me semble-t-il, après une consultation nationale dans l'esprit que nous avons déjà indiqué, une proposition serait donnée à Référendum. Si elle est validée, elle entre en application. L’État suivra la volonté populaire. Et si elle n'est pas validée, il faudrait voir les points de blocage et faire une autre proposition. Néanmoins, les citoyens qui auraient donnés la majorité pour ces changements sont aussi plus ou moins d'accord avec l'esprit général de ceux-ci qui auraient été largement évoqués. Enfin, je l'espère.

Qu'est-ce que le pouvoir de régulation ?

Nous évoquons souvent la séparation des pouvoirs comme garant d'un régime démocratique. Le pouvoir de régulation est le pouvoir qui permet à ces pouvoirs de communiquer entre eux, il devrait être formé du peuple et du chef de l’État dans des fonctions revisitées.

Pourquoi avoir placé cette volonté de reconstruction sous les termes d' « équilibre » et de « liberté » ?

L'équilibre et la liberté sont les deux concepts qui ont été fortement atteint ces derniers temps, il devient logique de les remettre en avant pour marquer la volonté d'écoute et de prise en compte de l'unité et la pluralité de cette nation. J'entends par équilibre, cette formule qui permet à des personnes différentes de se réunir. La liberté évoque, tant qu'à elle, les droits fondamentaux et le pouvoir d'initiative dégagé de toute autorisation administrative. Rassurons-nous, les concepts d'égalité et fraternité ne sont pas oubliés car, ils en découlent.

Comment garantir ces « libertés » et les « contre-pouvoirs » ?

Cette question est très ouverte et demandera d'être profondément débattue. Mais, il est vrai que des principes sur la liberté éducative, la liberté agricole, la liberté scientifique et médicale devront trouver leur place, le respect du corps aussi. En ce qui concerne les contre-pouvoirs, ils doivent d'abord être garantir par le renouvellement des différentes instances qui s'entrecroisent, à des temps différents, à dates d'élection immuables et des mandats qui ne s'éternisent pas dans le temps. C'est aussi la séparation de l’État et des médias et de l’État et de la science pour garantir une information contradictoire et combattre toutes les formes de propagande. Il est certains aussi que les liens d'intérêt devraient toujours être connus.

Garderions-nous les textes attachés à l'ancienne république ?

C'est aussi un point qu'il faudra débattre, mais ce sont des textes importants à condition qu'on les applique vraiment comme les droits de l'homme et du citoyen.

Devons-nous séparer la haute fonction publique des élus nationaux ?

C'est une question très importante car, la Ve République a eu une tendance à faire que la haute fonction publique, surtout énarque, occupe des postes de ministres et d'élus. Une certaine confusion a opéré. La question de leur séparation est très actuelle. Dans la mesure où si on devient ministre ou élu, c'est qu'on devrait renoncer à appartenir à un corps professionnel qui a été créer pour assister les élus, sinon il y a confusion.

Quelle serait la limite du pouvoir de la présidence ?

Il est évident du fait de l'alignement des mandats du Président de la République et des députés, les pouvoirs de celui-ci se sont trouvés multipliés. Il est important de bien distinguer la fonction du chef de l’État qui est une fonction de représentation et régulation, et le chef du gouvernement qui est le responsable du pouvoir d'exécution. La fonction de représentation par excellence est la diplomatie et celle de la régulation est l'armée car, le chef des armées doit pouvoir être élu par l'ensemble des citoyens, le reste doit être qu'un pouvoir de contrôle comme le veto ou la grâce en lien avec une instance de citoyens. L'exécution appartient au gouvernement. Mais, bien sur, le débat est largement ouvert car, il y a beaucoup d'avis sur le sujet.

Que deviendrait les deux assemblées qui composent le Parlement ?

Il y a une Assemblée qui a pour fonction de représenter la nation une et indivisible, et une autre assemblée qui a pour vocation de représenter la pluralité des Territoires. L'ensemble forme le pouvoir législatif, le fait de pouvoir faire la loi. Sauf qu'il y a beaucoup de questions sur le nombre d'élus, sur le temps de leur mandat et sur le fait que leur statut devrait être contrôlé par les citoyens, notamment en ce qui concerne leurs indemnités. Le Sénat, comme il avait déjà été question en 1969, doit profondément être renouvelé, il doit devenir un Conseil des Territoires où siégera l'ensemble des représentants des Territoires. Ces derniers devraient être fortement remodelés dans leur division. Il serait question d'exprimer l'ensemble d'un territoire, c'est-à-dire les association, les citoyens comme les élus, et l'ensemble des citoyens doivent participer à chaque fois aux votes de leur renouvellement.

Y-aurait-il encore une justice administrative ?
Quel contrôle de l'administration ?

Le droit administratif a fourni un nombre très important de concepts pour la défense des citoyens, sauf qu'aujourd'hui avec les échéances sociales, économiques et matérielles qui sont les nôtres, c'est l'idée même de l'unilatéralisme de l'administration qui est remis en cause. Sans évoquer les nombreuses critiques sur le Conseil d’État, c'est toute la vision d'une administration qui peut se contrôler elle-même qui perd du sens dans la mesure où l'action des citoyens va devoir être première. La logique d'une seule justice s'impose d'elle même. Le contrôle de l'administration et notamment des agents publics là aussi se trouve confronté à cette nécessité du contrôle des citoyens, ce qui signifie que ce dernier ne peut plus être interne, il doit devenir externe dans des commissions où l'ensemble des parties sont représentées. Il devient logique qu'un agent public d’État, hospitalier ou d'administration locale doit pouvoir justifier de son comportement face aux citoyens, qui demeurent en bout de course son employeur.

Quelle évolution pour le contrôle constitutionnel ?

Le Conseil actuel a en l'espace d'un an inventé la notion de « cas particulier » pour ne pas à avoir à appliquer un article de la constitution et a mis entre parenthèse la dite constitution car, une mesure contraire à ses principes était conscrit dans le temps pour s'appliquer. La grande majorité des juristes souhaitent la mise en place d'une cours constitutionnelle en lieu et place d'un conseil, où exercerait des personnels qualifiés en droit en concomitance avec des citoyens et associations de droit. Il serait aussi important que les citoyens puissent mobiliser leur droit constitutionnel directement, les revendiquer. Devant une telle nécessité, il serait possible d'imaginer pour ce faire la création de délégations dans les territoires.

Quelle division territoriale pour la France ?

Voilà un très volumineux sujet tellement il est vrai qu'une partie de la division administrative de la France est un héritage d'une période qui se termine, qui avait donné des noms de fleuve à des départements dont le découpage arbitraire ne respectera aucune implantation culturelle. A celle-ci se rajoute la division régionale qui ne convainc pas les citoyens, la preuve en est peut-être qui ne se déplacent même pas pour élire les représentants de ces instances. Il est d'ailleurs souvent évoqué le mille-feuille pour caractériser cette organisation. Avec les enjeux qui se présentent à nous, il est peut-être venu le temps de retrouver des divisions plus culturelles dans lesquelles les habitants se reconnaissent et surtout ont envie de s'y investir. Avoir aussi une division administrative beaucoup plus simple, un territoire et des mairies, pas plus. Cette division impactant sur toute l'organisation des ministères et mettant fin à une organisation centralisatrice préfectorale. Cette modernisation est essentielle si nous voulons retrouver des territoires dynamique où les habitants ont une volonté de s'y reconnaître et d'y investir.

Quelle impacte économique de ces changements ?

L'impacte serait de fait primordial puisqu'elle vise à libérer les professions de leur attache, de desserrer le carcan administratif et fiscal, de simplifier l'organisation en lien avec la simplification de la division territoriale, de rendre l'initiative aux entrepreneurs en simplifiant aussi les structures d'entreprise. Le tout est de rendre le territoire attractif et surtout il est important de le coupler avec une base commune de sécurité sociale pour tous identiques, permettant à chacun de se concentrer que sur son entreprise. L'enjeu aussi est de sortir des politiques de la contrainte qui n'ont souvent que des impacts négatifs, pour passer à une politique de l'offre et de l'initiative. Nous entrons en plus dans une phase de l'économie qui voit coup sur coup la fin de la domination de l'énergie pétrole et une crise profonde et structurelle de la surproduction. Rendre la liberté économique est donc primordiale pour avoir toute la souplesse pour retrouver une marge d'action importante.

Quelle place pour le Référendum ?

Le référendum, national comme local, a une place importante dans une république qui souhaite redonner le pouvoir aux citoyens. Il y a les sujets qui ne peuvent pas y échapper comme le statut des élus, les lois structurelles et organiques. Il en va de même de toutes les lois qui engendrent un profond débat de société. Le référendum peut être imposé, il peut être aussi de l'initiative de l’État et/ou des citoyens. Le débat sur cette question est ouvert et demande d'en voir les conditions d'application.

 

 

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