jeudi 25 juin 2020

Repositionnement : Sortir du monde déconnecté

Nous vivons entourés d’abstractions qui construisent notre quotidien et fabriquent notre réalité (scientifique, administrative, informatique…etc.)

Ce fait a toujours été, et il n’y a là rien de surprenant.

Sauf, qu’avant, ces abstractions nous aidaient à mieux répondre à nos besoins nécessaires pour vivre, comme manger, se loger ou même se soigner. 
 
Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Ces abstractions construisent leurs propres règles et logiques, qu’elles imposent à notre réalité en dépit du bon sens. Ces règles finissent même par devenir plus réelles que notre propre réalité.

Sans revenir sur le confinement des populations, voilà un phénomène de pure abstraction qui est devenu plus réel que notre réalité, jusqu’à nous imposer des comportements en décalage avec la nécessité et le bon sens.

Nombre de règles administratives, de marchés, médiatiques ou virtuels construisent un monde déconnecté de nos besoins élémentaires. 
 
Il y a comme un retournement de valeur, ce monde que nous croyons en profond mouvement par le virtuel, se construit comme une forme de réalité parallèle qui s’impose à la réalité vécue de nos besoins élémentaires.

Pour bien comprendre, la démarche du repositionnement, il faut saisir cette déconnection contemporaine faite de nombreuses démarches administratives obsolètes et de besoins inutiles. 
 
Une démarche de repositionnement commence donc forcément par sortir de ce monde déconnecté pour mieux revenir aux éléments fondamentaux de notre milieu professionnel, de notre volonté et de nos besoins.

Il y a bien là, évidemment, une recherche de simplicité, voire d’évidence. 
 
C’est pourquoi mettre en place une démarche de repositionnement, même lorsque celle-ci concerne un secteur abstrait, demande de redéfinir les traits élémentaires et fondamentaux essentiels à l’activité, au produit, au vécu ou à la personne.

mercredi 24 juin 2020

Je suis Pierre-et-Julien

Un jour, un ami m’a demandé si j’étais Pierre-et-Julien ? 

Ma réponse fut sans ambiguïté : je suis Pierre-et-Julien.

En fait, je suis les deux Xavier Pérez et Pierre-et-Julien, l’un est le nom quand je fais de la recherche et des analyses, et l’autre est le nom quand je dessine. 
 
Il n’y a aucune hiérarchie pour moi, quand je fais beaucoup d’analyses, j’ai besoin de dessiner, et quand je dessine plusieurs jours d’affilé, j’ai besoin de revenir à l’analyse.

Les deux se nourrissent l’un l’autre et constamment.

J’ai eu durant une petite période la tentation de n’inscrire que Pierre-et-Julien, et puis je me suis réconcilié avec « Xavier ».

Pour finir, « Pierre-et-Julien » est bien un seul et même dessinateur.

Le repositionnement, un concept multiple

Voilà un concept qui demande toute notre attention car, contrairement à ce que l’on peut lire sur Internet, ce concept s’applique à bien d’autres domaines que le markéting. 

Si j’osais, je dirais que le markéting demeure une application minoritaire, et pourtant celui-ci concerne une grande activité.

Qu’est-ce en fait le repositionnement ? 

C’est, comme le mot l’indique, se positionner dans un milieu suivant une multitude de critères; en d’autres termes trouver sa place, ses arguments et la logique de son développement.

Alors bien sur nous pouvons appliquer cette démarche à une marque ou à un produit, suivant le message qu’il doit fait passer aux potentiels clients.

Mais, ce concept, tel que nous le définissons, s’applique à bien d’autres domaines qui ne sont ni des produits et ni des marques et qui peuvent l’appliquer sans même s’en apercevoir.

Bien sûr les premiers secteurs sont le développement professionnel, l’orientation et l’évolution des carrières, c’est un moment de discussion constructif et dynamique, contrairement au bilan, fixe. Ici, nous serons amenés à mobiliser nos acquis, notre potentiel, notre réseau déjà existant, pour entamer une démarche d’évolution.

Bien entendu, dans toute cette interrogation, l’accompagnement est souhaité.

Lorsque nous sommes en recherche d’emploi, se repositionner sur le marché du travail peut vite être payant. L’adaptation est souvent dérisoire à accomplir, mais là aussi bénéficier d’une accompagnement par des personnes qui ont été initiées à ce concept, est un avantage indéniable.

Toutes les problématiques de l’évolution et l’organisation d’une entreprise dépendent de ce concept et appel la mobilisation de différents secteurs, comptable, administratif, juridique, organisationnel, pour accompagner la mutation, l’organisation du travail, qui peut-être dans certain secteur permanent.

D’autres secteurs doivent forcément retenir notre attention. 
 
La finance où ce concept de « repositionnement » est permanent car, l’analyse financière demande une adaptation constante au marché, elle demande de maitriser un nombre d’informations importantes. 

Or, là, nous pouvons déplorer le manque de culture générale de nombreux investisseurs qui trouvent des difficultés à lire les mutations des marchés. Le concept de repositionnement devrait pourtant avoir pour ce secteur un vrai effet salvateur et résiliant. 
 
Pour finir, les secteurs de l’éducation, mais nous y reviendrons dans un autre article [ICI]; et les domaines personnels, familiaux, psychologiques. 

Dans ces derniers, le repositionnement, c’est-à-dire se positionner différemment vis-à-vis de membres de la famille, d’évènements personnels, une maladie, ou autres et surtout pouvoir en parler sans aucun jugement, peut amener une véritable évolution positive. 
 
Bien sûr, quel que soit le domaine d’action du repositionnement, l’analyse doit avant tout se baser sur les faits et l’observation, et écarter toute forme de jugement.


Le repositionnement et l'éducation

Voici un sujet d’une importance cruciale parce qu’une grande majorité de ceux qui enseignent pensent souvent être dans le vrai alors même, qu’une remise en question serait bienvenue et salutaire.

Pourtant, en éducation, la remise en question est par nature permanente dans le sens où les apprenants sont tous différents.

La seule façon de ne jamais remettre en cause sa méthode d’enseignement ou pédagogique, est de considérer, d’une façon me semble-t-il erroné, que l’apprenant doit s’adapter coûte que coûte aux techniques qui s’appliquent à lui.

Si nous avons une vision plus dynamique, interactive et efficiente de l’éducation, on peut alors s’intéresser au concept de repositionnement en éducation. 
 
Lorsqu’à titre d’exemple, vous êtes face à un enfant, à qui on apprend les tables de multiplication de façon répétitive, et les verbes de la même manière, et qu’au final, l’enfant oublie les tables et les verbes, c’est qu’il y a un problème.

Cette méthode répétitive, largement répandue, s’apparente à une forme de bachotage ou plus vulgairement de bourrage de crâne.

Malheureusement, sans remise en question de la méthode, l’éducateur en déduit que l’enfant a des difficultés.

Il y a en effet des difficultés, mais elles ne viennent pas forcément de l’enfant, l’éducateur et sa méthode est à remettre largement en cause. 
 
Sauf, qu’il ne se remettra jamais en cause, et l’enfant, classé en difficulté, verra par la suite tous les spécialistes….jusqu’à, et je l’ai déjà rencontré, un pédopsychiatre.

Cette médicalisation de l’éducation qui fonctionne par symptôme est largement problématique. 
 
Le repositionnement demande au contraire de comprendre ce qui se passe en acceptant l’enfant tel qu’il est, et non tel que nous voudrions qu’il soit, pour nous apercevoir que notre façon de faire n’atteint pas l’objectif que nous nous étions fixé. 
 
Les faits doivent s’imposer, et il nous appartient alors de faire autrement, par exemple en lui enseignant la logique interne des tables de multiplication qui ne sont à la fin qu’une succession d’additions et de soustractions répétitives.

Un jour, je m’étais aperçu d’un enfant qui avait toujours ses opérations fausses, et qui comptait sur ses doigts, ne savait pas compter sur ses doigts n’utilisant pas le creux de la main pour le chiffre de départ. En lui apprenant, ses opérations ont été justes.

Le repositionnement en éducation, c’est mettre l’apprenant en premier et considérer que ce sera à la pédagogie de s’adapter pour créer une interaction bénéfique avec l’apprenant. 
 
Je suis de votre avis, cette technique demande sans nul doute d’abandonner les fiches préconstruites qui correspondent qu’à des connaissances standards et formatées.


mercredi 10 juin 2020

Le repositionnement, une pratique plus répandue que nous le pensons

Au delà de mes années dans l'information, le suivi administratif et le monde des cabinets juridiques, il me semble plus important de bien préciser ici ce que nous entendons par l'analyse en repositionnement qui dans ma situation s'applique à des milieux très différents tant personnel, entrepreneurial, financier, marketing, politique publique ou juridique, mais toujours dans cette perspective de globalité de l'étude.

Il est important par conséquence de rappeler que l'analyse en repositionnement se distingue en tout point du conseil, qu'elle vise avant tout de partir des faits connus et comparais, les plus proches du terrain, et si possible recueillis directement par nos propres investigations.

L'analyse en repositionnement vise donc en premier lieu de clarifier notre connaissance sur un sujet et d'élaborer le niveau de notre connaissance dessus, d'en percevoir les points de lacune et pouvoir alors permettre à l'interlocuteur de rebondir et de décider ainsi de prendre ou pas des dispositions.

Nous sommes donc bien dans le cadre de recherche.

J'ai eu l'occasion à de nombreuses occasions de mener ce genre d'étude et j'ai pu en mesurer toute la pertinence quand elles se placent dans un processus réel de décision, elles peuvent véritablement faire la différence avec la concurrence.

Dès fois, aussi, l'analyse peut être faite à titre personnel, elle se réalise alors dans un échange constructif et une écoute active afin que la personne se construise dans son évolution professionnelle. J'ai pour habitude de toujours amener la personne à faire face à ce qui sera défini comme la (ou sa) réalité.

Je pense que c'est ici que mon caractère fortement altruiste prend le pas sur la connaissance puisque je suis alors en capacité de mobiliser mes connaissances pour la construction du projet de l'autre en face de moi, « l'architecte des pensées ».

Pour ceux qui l'on vécu, l'expérience est assez déconcertante, puisqu'elle va bien au-delà de la simple entre-aide que l'on trouve chez un conseiller lambda, nous faisons de la recherche, nous sommes dans le domaine de l'analyse en repositionnement, l'implication est alors totale, elle vise véritablement une mise en perspective de l'idée à réaliser.

Il faut bien comprendre que l'analyse ne vise pas à faire à la place de l'autre, mais bien de lui permettre à élaborer la bonne stratégie, les bons choix ou positionnements, d'utiliser le bons argumentaires, et de ne pas hésiter les remises en question et en prendre le contre-pied ci nécessaire.

Cette démarche fonctionne dans tous les domaines. 

Droit et sciences juridiques

Sciences éducatives et socio-pédagogiques


Sciences humaines et sociales


Formation professionnelle et enseignement

  • 2010 à aujourd’hui, Directeur de mémoire et Intervenant en
    sciences juridiques et sociales à la Protection Judiciaire de la Jeunesse

    Pôle Territorial de Formation Bordeaux et Toulouse

    (télécharger l'article sur la participation)
  • 2006-2009 Enseignant sous contrat pour la Licence Pro CFI
    (Conseil, Formation, Insertion) Université de Bordeaux
  • 2006-2012 Soutiens scolaires (Français, Histoire-géographie,
    sciences économiques et sociales), Math Plus.
  • 2012-2015 – Chercheur – Invité CEREQ -Sciences po Bordeaux
    étude de la décentralisation des politiques publiques et la régionalisation
    de la formation
  • 2009-2011 – Années doctorales en droit au CAHD
    (centre Aquitain d’Histoire du droit)
  • 2006-2008 – Années doctorales en sciences de l’éducation,
    département des sciences de l’éducation de l’Université de Bordeaux.
  • 2006 à aujourd’hui – Aide à la recherche (Licence, Maîtrise et doctorat)
    à titre individuel.

Droit et pratique juridique

  • 2013 – 2012 Stagiaire Avocat, Cabinet d’Avocat Thomas rivière
    et Rivière Morlon & Associés ; au cabinet E-Juris ;
    à l’Hôpital Bordeaux-Bagatelle ;
    à la Fédération de Santé URIOPSS Aquitaine
  • 2006-2009, Responsable et fondateur de l’Espace Insertion Initiative,
    aide juridique à la création d’activité, Cenon, Gironde
  • 2004 Chargé de Mission DRTEFP d’Aquitaine
    Sur l’IAE (Insertion par l’Activité Economique)

Action sociale, médicale et éducative

 


mardi 9 juin 2020

Anthropologie

Mon histoire avec l'anthropologie est une longue histoire, tout a commencé dès les années 2000 quand j'ai assisté pour la première fois dans mon cursus de sociologue à un cours. J'ai dès les premières heures été enchanté par ce que j'entendais, les auteurs, les polémiques, la connaissance de l'homme qu'elle générait et ce discours nourrit de la comparaison.

Mon avenir devait fouler aussi les pas de cette discipline, et bien que mon chemin fut un peu tortueux, dont certains diront que je me suis égaré, je ne le crois pas. J'ai toujours gardé la méthode anthropologique à mon travail, même quand je faisais des sciences de l'éducation, même quand je travaillais en droit ou que je réfléchis sur des questions économiques. L'anthropologie ne m'a jamais quittée.

Je pense même avoir renoué avec sa tradition de flirter avec d'autres disciplines pour enrichir notre connaissance et pouvoir revenir plus riche, avec de nouvelles problématiques, un regard rénové. 

Dans les années 2001 et 2002, j'ai en effet côtoyé le Muséum d'Histoire Naturelle à Paris, une expérience en des années troubles pour ce musée, surtout le Musée de l'Homme et les collections de l'Arctique sur lesquelles j'ai travaillé. Mais, ce passé reste une belle époque où il était encore possible de s'arrêter dans un couloir et discuter de questions culturelles sans autre forme de rigueur que celle d'échanger nos idées et nos découvertes. Durant ces années, j'ai aussi rencontré des personnes extraordinaires que je salue ici.

La première thématique que j'ai étudié en anthropologie est la question de la transmission des savoirs et de la culture, des différentes façons de transmettre la connaissance. Je me suis alors très vite intéressé aux jeux tant traditionnels que modernes. Cette arrivée des jeux d'argent dans des peuples ancestraux m'interrogea beaucoup. Mon intérêt se porta alors aussi très vite sur l'économie, la monnaie, les systèmes d'échange.

Ces sujets ne m'ont plus jamais quitté, même quand je changeais de discipline, la matière est différente, mais le mode de réflexion demeure le même. En droit, je comparais des lois, des décisions de justice avec toujours le même procédé.

J'ai toujours gardé une affection particulière pour les textes de Claude Lévi-Strauss, la raison pour laquelle il me semblait évident que je le cite à l'entrée de ce blog.

Contrairement à ce que beaucoup pense, l'anthropologie apporte une grande force de travail, une capacité à générer des informations multiples, une souplesse intellectuelle, une imagination ingénieuse et une adaptabilité constante.


Droit et sciences juridiques

Sciences éducatives et socio-pédagogiques

Sciences humaines et sociales

Action culturelle

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lundi 8 juin 2020

Enseignement

Les matières que j'aborde et qui recoupent le droit, les sciences juridiques, les sciences économiques et sociales, l'anthropologie, la méthodologie, les sciences de l'éducation, les sciences politiques, le management, le repositionnement, les sciences administratives … peuvent faire l'objet de cours et d'enseignement.

J'accompagne de la même façon des étudiants, stagiaires et personnes diverses dans l'élaboration de leur mémoires professionnels, de recherche et ou de validation. Je l'ai notamment fait pour le ministère de la Justice avec le suivi des stagiaires éducateurs. 

La transmission de connaissance a toujours été un plaisir même s'il est vrai que les conditions ne sont pas forcément toujours idéales, néanmoins c'est toujours l'occasion de clarifier nos propres connaissances, de nous confronter à un inconnu et de relever le défis de la culture.

La méthodologie a pris une part importante dans mon enseignement car, j'ai du en faire pour les institutions. Loin d'être une simple façon d'ordonner ses pensées, c'est surtout me semble-t-il le moment d'apporter de l'ampleur à notre travail et de lui ouvrir des perspectives. La méthode est à mon sens toujours une expansion en canalisant les éléments qui vont nous permettre d'aller plus loin, suivant bien évidement nos critères et nos aspirations intérieures. Il n'y a pas de règles en la matière.
 

Droit et sciences juridiques

Sciences éducatives et socio-pédagogiques


Sciences humaines et sociales


Formation professionnelle et enseignement

  • 2010 à aujourd’hui, Directeur de mémoire et Intervenant en
    sciences juridiques et sociales à la Protection Judiciaire de la Jeunesse

    Pôle Territorial de Formation Bordeaux et Toulouse

    (télécharger l'article sur la participation)
  • 2006-2009 Enseignant sous contrat pour la Licence Pro CFI
    (Conseil, Formation, Insertion) Université de Bordeaux
  • 2006-2012 Soutiens scolaires (Français, Histoire-géographie,
    sciences économiques et sociales), Math Plus.
  • 2012-2015 – Chercheur – Invité CEREQ -Sciences po Bordeaux
    étude de la décentralisation des politiques publiques et la régionalisation
    de la formation
  • 2009-2011 – Années doctorales en droit au CAHD
    (centre Aquitain d’Histoire du droit)
  • 2006-2008 – Années doctorales en sciences de l’éducation,
    département des sciences de l’éducation de l’Université de Bordeaux.
  • 2006 à aujourd’hui – Aide à la recherche (Licence, Maîtrise et doctorat)
    à titre individuel.