mardi 9 juin 2020

Anthropologie

Mon histoire avec l'anthropologie est une longue histoire, tout a commencé dès les années 2000 quand j'ai assisté pour la première fois dans mon cursus de sociologue à un cours. J'ai dès les premières heures été enchanté par ce que j'entendais, les auteurs, les polémiques, la connaissance de l'homme qu'elle générait et ce discours nourrit de la comparaison.

Mon avenir devait fouler aussi les pas de cette discipline, et bien que mon chemin fut un peu tortueux, dont certains diront que je me suis égaré, je ne le crois pas. J'ai toujours gardé la méthode anthropologique à mon travail, même quand je faisais des sciences de l'éducation, même quand je travaillais en droit ou que je réfléchis sur des questions économiques. L'anthropologie ne m'a jamais quittée.

Je pense même avoir renoué avec sa tradition de flirter avec d'autres disciplines pour enrichir notre connaissance et pouvoir revenir plus riche, avec de nouvelles problématiques, un regard rénové. 

Dans les années 2001 et 2002, j'ai en effet côtoyé le Muséum d'Histoire Naturelle à Paris, une expérience en des années troubles pour ce musée, surtout le Musée de l'Homme et les collections de l'Arctique sur lesquelles j'ai travaillé. Mais, ce passé reste une belle époque où il était encore possible de s'arrêter dans un couloir et discuter de questions culturelles sans autre forme de rigueur que celle d'échanger nos idées et nos découvertes. Durant ces années, j'ai aussi rencontré des personnes extraordinaires que je salue ici.

La première thématique que j'ai étudié en anthropologie est la question de la transmission des savoirs et de la culture, des différentes façons de transmettre la connaissance. Je me suis alors très vite intéressé aux jeux tant traditionnels que modernes. Cette arrivée des jeux d'argent dans des peuples ancestraux m'interrogea beaucoup. Mon intérêt se porta alors aussi très vite sur l'économie, la monnaie, les systèmes d'échange.

Ces sujets ne m'ont plus jamais quitté, même quand je changeais de discipline, la matière est différente, mais le mode de réflexion demeure le même. En droit, je comparais des lois, des décisions de justice avec toujours le même procédé.

J'ai toujours gardé une affection particulière pour les textes de Claude Lévi-Strauss, la raison pour laquelle il me semblait évident que je le cite à l'entrée de ce blog.

Contrairement à ce que beaucoup pense, l'anthropologie apporte une grande force de travail, une capacité à générer des informations multiples, une souplesse intellectuelle, une imagination ingénieuse et une adaptabilité constante.


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