Anthropologie/ethnologie

Mon histoire avec l'anthropologie / ethnologie est une longue histoire, tout a commencé dès les années 2000 quand j'ai assisté pour la première fois dans mon cursus de sociologue à un cours. J'ai dès les premières heures été enchanté par ce que j'entendais, les auteurs, les polémiques, la connaissance de l'homme qu'elle générait et ce discours nourrit de la comparaison.

Mon avenir devait fouler aussi les pas de cette discipline, et bien que mon chemin fut un peu tortueux, dont certains diront que je me suis égaré, je ne le crois pas. J'ai toujours gardé la méthode anthropologique à mon travail, même quand je faisais des sciences de l'éducation, même quand je travaillais en droit ou que je réfléchis sur des questions économiques. L'anthropologie, comme l'ethnologie, ne m'a jamais quittée.

Je pense même avoir renoué avec sa tradition de flirter avec d'autres disciplines pour enrichir notre connaissance et pouvoir revenir plus riche, avec de nouvelles problématiques, un regard rénové. 

Dans les années 2001 et 2002, j'ai en effet côtoyé le Muséum d'Histoire Naturelle à Paris, une expérience en des années troubles pour ce musée, surtout le Musée de l'Homme et les collections de l'Arctique sur lesquelles j'ai travaillé. Mais, ce passé reste une belle époque où il était encore possible de s'arrêter dans un couloir et discuter de questions culturelles sans autre forme de rigueur que celle d'échanger nos idées et nos découvertes. Durant ces années, j'ai aussi rencontré des personnes extraordinaires que je salue ici.

La première thématique que j'ai étudié en anthropologie est la question de la transmission des savoirs et de la culture, des différentes façons de transmettre la connaissance. Je me suis alors très vite intéressé aux jeux tant traditionnels que modernes. Cette arrivée des jeux d'argent dans des peuples ancestraux m'interrogea beaucoup. Mon intérêt se porta alors aussi très vite sur l'économie, la monnaie, les systèmes d'échange.

Ces sujets ne m'ont plus jamais quitté, même quand je changeais de discipline, la matière est différente, mais le mode de réflexion demeure le même. En droit, je comparais des lois, des décisions de justice avec toujours le même procédé.

J'ai toujours gardé une affection particulière pour les textes de Claude Lévi-Strauss, la raison pour laquelle il me semblait évident que je le cite à l'entrée de ce blog.

Contrairement à ce que beaucoup pense, l'anthropologie, comme l'ethnologie, apporte une grande force de travail, une capacité à générer des informations multiples, une souplesse intellectuelle, une imagination ingénieuse et une adaptabilité constante.

Droit et sciences juridiques

• 2011 Doctorat en droit, Histoire du droit économique et politique,
  Université de Bordeaux (Télécharger ICI) ou (en PDF format A5)

Sciences éducatives et pédagogie active

• 2008 Doctorat en sciences de l’éducation, sur la pédagogie,
  Université de Bordeaux (extrait de la thèse)
  (Résumé : Appréhender l'inconnu)
   
• 2004 Master en sciences de l’éducation, Responsable Formation Insertion, Sciences sociales et de la santé, Université de Bordeaux (télécharger le mémoire)

Anthropologie / Ethnologie

• 2002 Année d’étude approfondie en ethnologie, Muséographie, Anthropologie, Ethnologie,Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN) (télécharger La Société de Jeu) 
   
• 2001 Maitrise et licence d’anthropologie et ethnologie sociale et culturelle (Major de Promotion) Université de Bordeaux 
  
  1/ Le Pays de la Lumière Sur la transmission des savoirs et de la culture par le jeu(télécharger le mémoire)
   
  2/ Le jeu et la santé, Étude ethnologique(télécharger un travail sur la santé)
   
  3/ Quand le temps devient espace, étude ethnologique(télécharger le travail sur le temps et l'espace)

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Projet de recherche ci dessous 

 

Exposition de l'idée :

"C’est un lieu unique d’investissement, d’enseignement et de diffusion pour le développement d’idées nouvelles et audacieuses s’appuyant notamment sur la recherche scientifique et les liens entre le monde civil et des institutions publiques.

Ce dernier terme doit être compris dans un sens large puisque ce développement peut se réaliser évidemment dans un cadre universitaire, mais pas exclusivement, des écoles, même privées, des associations, des ONG, des fondations, des Instituts peuvent aussi être des lieux d’accueil, autant qu’ils ont une capacité à communiquer sur une connaissance nouvelle".

Elle permet de réunir recherche et action sur un sujet d'importance celui de Comprendre et Maîtriser nos trajectoires collectives et personnelles

Des partenariats devront être trouvés et un lieu d'accueil déterminé. 

Ce sujet nous touche tous, un jour nous y avons été confronté à titre privé et aujourd'hui nous le sommes à titre collectif quelques soient les sujets qui nous intéressent : l'environnement, l’État et les institutions, la paix, l'avenir économique, la finance, l'éducation, le monde du travail, la culture .... pas un sujet n'échappe à ce sujet.

C'est aussi l'occasion de lutter contre l'esprit de fatalité, comme je le décris : 

"Depuis les années 80’, nous vivons, dans le monde, une financiarisation de l’ensemble des relations sociales, y compris dans nos modes d’échange personnels, infra-personnels ou éducatifs, vécus le plus souvent comme une fatalité, une résignation et une fuite en avant dont personne ne pourrait arrêter l’évolution alors même qu’une population de plus en plus nombreuse y trouve de moins en moins de sens et font face à une croissance de la paupérisation et des difficultés quotidiennes grandissantes". 

A Nous d'Agir 

Lire le projet  [cliquez sur le lien ou l'image ci-dessus]
"Chaire de Recherche d'Ethnologie Active"

Lire le projet en Espagnol - leer el proyecto en español
[ Catedra de Investigacion / Haga clic aqui]

 

Lire le projet en Anglais - read the project in english
[Research Chair - Click here]

 

Voir aussi l'article
" Ethnologie Active :
Lutter contre le fatalisme et la résignation"

 

 

Ethnologie : un autre regard

L'autre n'est pas si différent et pourtant il n'est pas pareil, sa pensée est autre, sa façon de voir le monde appelle une logique qui me demande de trouver d'autres mots pour la décrire, pour l'aborder, pour en parler, il me demande de ne porter aucun jugement, ni en bien, et ni en mal, de voir, de prendre de la distance, mais aussi de rester assez proche de lui. Cette sensibilité demeure la connaissance de l'Ethnologie celle que j'ai connu, celle que je pratique encore, celle que j'ai toujours utilisé dans toutes les disciplines traversées, je n'ai jamais cessé d'en faire. 

Le regard ethnologique se pose en effet sur des cultures différentes, sur des mondes que l'on appelle autre, mais au final, dans toute cette pluralité nous recherchons ce que nous ne pouvons pas nommer, l'essentiel, ce qui est propre à la chose elle-même, l'invariant.

Ce travail, je le nomme l'inologie, de "in" privatif et "logie" le discours, ce qui est impossible de nommer car lorsqu'on le nomme, il nous échappe.

C'est souvent sur cet invariant que l'on s'appuie pour chercher les développements personnels

1. L'inologie : La recherche de l'invariant ou de ce qui est propre à la chose elle-même.

 

1-1 Recherche en histoire du droit économique et territorial

Dans cette discipline de l'histoire du droit, où un doctorat a été attribué en 2011, la recherche visée à comprendre en qu'est-ce qui était propre à un État décentralisé. Il a donc été posé l'hypothèse qu'un État décentralisé possède des caractéristiques qui lui sont propres, et en ce sens n'est ni un sous-État centralisé et n'est ni un État fédéral en devenir. Pour comprendre cette question, il fallait se focaliser sur un fait constant dans la fondation d'un État dans l'histoire moderne qui le fait de justifier d'une fiscalité pour son existence. 

 << Télécharger la thèse La Raison Fiscale >>

<< Voir sur these.fr >>

Dix ans plus tard, un résumé actualisé a été écrit :

<< Télécharger L'Etat Multipolaire >> 

1-2. La Transmission des savoirs et de la culture

Comprendre pourquoi des cultures disparues peuvent refaire surface, voir des hommes transmettre leur connaissance avant même que toutes les sciences cognitives existent, et mieux le faire. Comprendre pourquoi l'observation, même passive, peut être active. Comprendre l'invariant, ce qui fait des hommes se reconnaissent et se pensent de la même culture. 

Pour saisir cela, il fallait comprendre ce qu'il y avait de plus insignifiant pour nos sociétés cartésiennes, le jeu, comprendre qu'à travers lui des cultures se maintenaient, mais aussi comprendre qu'une société pouvait prendre le mode du jeu comme fonctionnement global, ce que notre société occidentale, avec le libéralisme fera. 

 

<< Télécharger La Société de Jeu, de la métaphore à la réalité>>

 

D'autres travaux y ont été nécessaires en ethnologie, notamment sur les Inuits du Groenland et Nord Canada : 

Le pays de la lumière, mémoire de maîtrise d'ethnologie, Université Bordeaux 2 (Télécharger ICI) 

La santé et le Jeu, travail ethnologique, Université Bordeaux 2 (Télécharger ICI)

Quand le temps devient espace, travail ethnologique, Université Bordeaux 2 (Télécharger ICI)

  1-3. En sciences politiques

Développer une analyse politique à partir des recherches en ethnologie permet de regarder notre système avec un recul méthodologique sur nos institutions, le régime politique, l'étude de l'économie et la réorganisation sociale

 

<< VOIR ET TELECHARGER LA CONQUÊTE D'UNE ALTERNATIVE >>

 

 << Télécharger >> Partage, les dialogues dépolitisés

(Il existe une version papier avec le nom Pierre-et-Julien, ne savant pas
s'il fallait le classé du côté de l'illustrateur ou du chercheur)

 

 

 (Télécharger "L'itinéraire juridique", regroupement d'articles)