Il est intéressant de noter en cette période d'élection présidentielle, comment chacun pense détenir la vérité, le savoir de ce qui est bon et ce qui ne l'est pas.
Cette conviction divise en suite notre monde entre les "pour" et les "contre", résumons notre monde à une binarité. Mais dans ce concert de certitudes qui proclame pourtant la démocratie, le peuple est absent. Il n'a pas pu choisir les candidats, il n'a que très peu la parole, l'information contradictoire lui a été confisquée, les médias lui imposent les sujets nobles et ce que nous devons penser sur la guerre, la paix, la faim dans le monde, l'énergie et l'environnement. Tout ceci ramène à ce que nous expliquons depuis des années, nous vivons la fin de la modernité, nous passons d'un axe politique droite / gauche, à un axe global / local.
La vue globale est celle du "verticalisme", du mondialisme, de ce que nous appelons aussi la gouvernance mondiale. Mais, faisons attention, cette gouvernance n'est qu'un mondialisme parmi d'autres, l'international, l'industrialisme, l'économie de marché, l'écologisme, en sont d'autres. Dès fois, ils arrivent à se confondre. Mais, la logique est toujours la même: la vérité vient d'en haut et elle est une.
En face, il existe le localisme. Je sais cette expression n'est pas très heureuse, c'est pourquoi je préfère parler de pouvoir local ou horizontal, de multilatéralisme, de logiques internes. Elles visent à apprendre à nous écouter et surtout que face aux enjeux de la planète seules les populations locales, réunies et échangeant, des solutions peuvent naître.
Cette démarche personne n'en parle car, cette connaissance des uns et des autres est l'ouverture à la pluralité. Le choix nous appartient donc, et c'est pour cela qu'à la façon d'un De Gaulle qui imaginait l'homme de caractère comme le grand homme de son époque, il me plait de concevoir, l'homme qui sait écouter, comme celui de la notre.
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