mercredi 9 octobre 2024

Nous ne vivons pas la crise de 29

Est-ce que le déficit est une réalité pour une population dont le pays a accès à l'emprunt? 

Est-ce que lorsque nous évoquons le "déficit" cette notion leur parle ou a un sens pour eux? 

Je n'en suis pas certain au regard des réactions, je ne suis en effet pas certain que lorsque nous disons que si la France n'emprunte pas sur les marchés elle ne peut pas boucler son budget, soit véritablement cru. 

Beaucoup pense, et peut-être à juste titre, lorsque nous entendons les sommes vertigineuses des dépenses étatiques, qu'il y aurait de l'argent, et qu'il y en aurait même beaucoup. 

Le sentiment qui ressort de cette appréhension et que derrière ces questions de budget, il y aurait un traquenard. 

Pourtant, aussi difficile que cette réalité puisse paraître les comptes de l’État sont bel et bien au rouge. Nous empruntons bien l'équivalent de quatre mois de budget. 

Face à cette réalité, la tentation est d'appliquer à la France un plan d’assainissement des finances publiques, et bien évidemment la "bête noire" des économistes reste et demeure les "dépenses sociales", sauf qu'en ce domaine, la part la plus importante des dépenses sociales ne dépend pas tant de l'imposition, mais des cotisations. Ces dépenses sont donc essentiellement du "salaire différé". 

Dans le passé, les tentations ont été grandes de faire financer aux prestations sociales, les politiques de l’État en matière tant du travail que sociale.

Car, contrairement à ce qui est souvent évoqué, nous ne vivons pas la crise de 29, et donc il n'y a pas besoin d'un énième plan de relance puisque ce que nous vivons, est une crise de la surproduction.

En relançant la production sur un système qui produit déjà trop, nous ne faisons qu'aggraver la situation. Cette crise de la surproduction évoque surtout un monde qui mute, qui change en autre chose et dont nous serions inspirés d'accompagner son éclosion.

Mais, comment cette question peu prise au sérieux au moment où j'écris pourrait-elle réveiller une population largement endormie par le mouvement incessant des courtes vidéos qui défilent devant leurs yeux? 

Tant que les salaires tombent, que la voiture roule, que l'alimentation est bien ranger sur les étagères des supermarchés, comment donner une réalité à cette idée de dette et la nécessité de muter nos économies en un quelque chose de moins vorace et de plus juste?


mercredi 25 septembre 2024

La mythologie est aussi un phénomème contemporain

Nous aimons nous raconter notre société, notre économie, les règles qui organiseraient notre monde, nous les racontons et nous y croyons, car là peut-être se situe le plus important. 

Lorsque d'ailleurs nous entendons ces histoires sur l'ordre de notre société, j'ai toujours été frappé par l'apollon de ceux qui les contaient. 

A les entendre notre monde né de l'informe aurait pris au fil des siècles une forme de plus en plus complexe et abouti, la technique nous aiderait dans ce chemin, et bien évidemment à l'origine du monde, il y aurait le "troc", et nous devrions tous faire attention puisque la remise en cause de ces histoires et ces logiques nous feraient revenir en arrière. 

Les hommes aiment se raconter des histoires de paix et de guerre, de disputes et de réconciliations, d'exploits avec ses héros d'un temps et puis déchus un autre temps. 

Contrairement à ce que nous pensons la mythologie ne concerne pas que les peuples anciens, elle est très vivante chez nous aussi. Notre société abonde de mythologies et de récits en tout genre avoués ou même cachés, des sortes d’axiomes qui se révèlent dans nos actions et dans nos modes quotidiens. 

Lorsque nous lisons la presse, ou que nous entendions les commentaires des journalistes posons-nous la  question de ce qui relève d'un propos certain et de ce qui a pour origine une histoire fabuleuse ou terrifiante. 

Alors vous me direz, est-ce que cela veut dire que tout dans notre monde serait histoire? 

Sans forcément aller jusqu'à la célèbre affirmation de Caldéron sur le songe, il est remarquable que le récit ordonne notre monde et notre quotidien, et dire que tout dans notre monde serait histoire ne signifie pas que ces histoires n'ont pas de conséquences réelles et tragiques.

C'est d'ailleurs peut-être là l'essentiel, les histoires que nous nous racontons sont réelles, même quand elles sont fantastiques, mythiques, extraordinaires, elles sont réelles car elles transforment notre quotidien, elles influencent des décisions. 

L'imaginaire est concret et réel lui aussi, le comprendre, le décoder, ne lui enlève pas sa réalité, et c'est d'ailleurs pourquoi, il est peine perdu de vouloir changer un mythe par la critique. Un mythe se remplace.

Seul un autre discours, une autre histoire ou un autre mythe remplace un mythe fondateur, nous le fera voir comme usagé et ancien. 

Nous vivons une époque précisément où les récits fondateurs s'étiolent et se fissurent, ils nous laissent percevoir déjà les changement qui s'annoncent, les bonheurs et les regrets, et c'est certainement pourquoi ces histoires méritent que nous les racontons.


https://xavierperezofficiel.blogspot.com/2023/07/preliminaire-dune-metamorphose-extrait.html

vendredi 31 mai 2024

Quand les divisions du droit ne rendent plus compte des enjeux d'une société

Lorsqu'on parle de droit, généralement, la plupart d'entre nous entendent une discipline qui serait neutre à un point tel que l'on s'en réfère comme si nous parlions de lois de la physique ou de la science biologique.

Nous entendons allègrement des commentaires du genre « en droit international » ou « dans le droit.... » comme si le droit détenait la « vérité » alors que nous devrions rappeler que le droit est avant tout une discipline conçue par les hommes et qu'à ce titre deux visions s'opposent entre ceux qui considèrent que nous pouvons créer des lois à notre bon désir (et il y en a un certain nombre) et ceux au contraire qui pensent que le droit est avant tout là pour acter l'évolution de la société.

Quoiqu'il en soit, le droit apporte une vision de la société et rien que pour ce fait, il ne peut pas être conçu comme un agent neutre, il nous donne des cases à penser et par ce fait organise jusqu'à notre façon de nous percevoir et nous organiser.

Ce phénomène est tellement ancré en nous que nous avons des difficultés à en être conscient. Mais, regardez, lorsqu'on divise le droit en « droit public » d'un côté et « droit privé » de l'autre, nous concevons le monde autour de ces notions. Pour faire simple, le droit public concerne l’État et tout ce qui tourne autour de lui, et le droit privé, c'est tout le reste, allant jusqu'à organiser notre administration juridique avec d'un côté des tribunaux pour l'administration et de l'autre côté des tribunaux généraux.

Une telle division place l’État au centre de notre société alors même que bien des situations ne relèvent pas de cette division entre « public » et « privé ».

Par exemple, nous attribuons la capacité à créer des actions « d'intérêt générales » à l'administration. Seule l'administration et l’État agiraient pour l'intérêt de tous. Cette idée est fortement ancré dans notre société, pourtant nous avons de plus en plus d'associations loi 1901, donc de droit privé, qui agissent pour la collectivité, pour le fonctionnement de celle-ci, pour la défense de celle-ci, pour l'entre-aide, le partage, voire même son développement. Elles agissent pour le « bien commun ». Ainsi, ces associations développent des actions dans l'espace de « l'intérêt général », mais ne seront jamais qualifiées comme telles. La raison est l'acceptation de la division entre « public » et « privé ».

L’État peut agir dans l'espace privé et pourtant sera toujours considéré comme une action publique.

Cette division arbitraire a modelé notre vision du monde et a ficelé notre capacité à l'action. Quand je reprends l'exemple des associations, alors que l’État a le droit à attribuer des salaires à des agents agissant pour « l'intérêt général », les associations ne peuvent pas rétribuer leurs dirigeants (Président, Trésorier...) dans la mesure où la non-lucrativité (c'est-à-dire sa capacité à agir pour tous) d'une association est déterminée par son « fonctionnement » et non par sa « nature ». Là aussi, cette division pose un certain nombre d'inégalités et d'injustices envers les personnes qui agissent, puisque certaines auront le droit d'être rétribuées alors que pas les autres pour une même action.

C'est pour quoi il serait intéressant d'affirmer l'unité du droit et de qualifier les événements du droit non en fonction d'une division arbitraire et fixe (public/privé), mais à partir d'une classification modulable qui va du « conjoncturel » au « structurel », jugeant ainsi les événements juridiques selon une série de critères, au moins cinq : l'espace, le temps, la situation, l'intention et l'intensité.

Forcément, dans une telle hypothèse l’État ne serait plus forcément le dépositaire de l'intérêt général, et l'association ne serait pas obligé d'avoir un Président bénévole pour justifier de sa non lucrativité. Redessinant le droit, nous redessinons de fait la société et nous ouvrons enfin de vraies possibilités à notre imaginaire de développer la société.

Pour les associations, nous pourrions imaginer d'ailleurs de caler leur rétribution sur la grille salariale de la fonction publique.

Enfin, terminons sur une pensée de Montesquieu quand il définissait le droit comme l'étude de « la nature des choses ». Car, cette démarche est précisément celle à laquelle j'invite, « étudier la nature des choses » qui en elles-mêmes nous parle de leur place et de l'équilibre de notre société qui appelle à intégrer tous les pôles de celle-ci et non de tourner autour de l’État à en avoir le tournis.

La rénovation du  droit est essentielle pour faire face aux enjeux de notre temps qui appellent de valoriser chacun et chacune, et de permettre à tous d'émerger et vivre.

 

 

vendredi 26 avril 2024

Les écrits complets (ou presque)

"Au milieu de la nuit, La Lumière" est la réunion de l'ensemble de mes écrits, hors les productions dessins. L'ensemble des écrits que je pourrais réunir puisque bien des textes ont été rédigés sur Internet et quelques écrits universitaires que j'ai perdu pour diverses raisons. Ici, le volume 1, 2, 3 et 4. 

 

 <<Télécharger Au milieu de la nuit La Lumière - volume 1>> 

 

<< Télécharger Au milieu de la nuit, La Lumière - volume 2 >> 

 

<< Télécharger Au milieu de la nuit La Lumière - Volume 3 >> 

 

<< Télécharger Au milieu de la nuit La Lumière - Volume 4 >>
(écrits universitaires)


 

mercredi 3 avril 2024

Les logiques de l'histoire sont toujours lentes : sur la vidéo "La banqueroute est-elle à notre porte?"

Il y a déjà deux ans, dans une vidéo sur ma chaîne Audhistoire, je souhaitais répondre à la question simple "la banqueroute est-elle à notre porte?"

Je me posais cette question, car nous entendions à peu près partout que tout aller "plus que bien" et que finalement tout était "merveilleux" dans le meilleur des mondes possible. 

Sauf, que cette douce mélodie ne correspondait pas avec les textes, les rapports et les chiffres que l'on pouvait voir pour tout lecteur un peu curieux de creuser la question économique: l'inflation, la dette, le ralentissement de la croissance, les "non-investissements" dans l'innovation, la lourdeur administrative, la pression fiscale ....la liste pourrait être encore très longue. 

Je comparais alors notre économie à une belle maison dont le plancher aurait été mité, et à laquelle on aurait repeint les volets et refait la façade, mais où on aurait oublié de changer le plancher, et c'est alors qu'il craque d'un seul coup. 

J'y maintenais aussi que nos difficultés sont d'ordre avant tout structurel et non immédiatement conjoncturel. Le contexte peut avoir un effet aggravant, mais c'est bien la forme de notre économie qui entre dans une dépression qui à terme touchera tous les pays. Comprenons aussi que ce n'est pas une question de temps. Qu'est-ce deux ans dans un cycle économique? Certaines analyses parlent de cycles de 10 ans ! Or, les questions structurelles sont celles qui touchent le fonctionnement même de notre économie, sa logique et finalement son paradigme.

Je resituais cette analyse dans une perspective historique, comme toujours d'ailleurs, car souvent en histoire les mêmes causes donnent naissances aux mêmes phénomènes. 

Je me décida alors de faire cette vidéo, et aujourd'hui en la réécoutant, je me demande "comment avec un simple accès public à l'information, il m'a été possible de voir ce que des spécialistes ayant à leur disposition une information confidentielle n'auraient pas vu?" Je ne sais pas si cette question aura une réponse un jour, ce que je sais, c'est l'envie de repartager cette analyse faite il y a deux ans maintenant.

 

 


mardi 5 mars 2024

AUDHISTOIRE, un lieu pour parler d'histoire politique et économique contemporaine

AUDHISTOIRE Nouveau nom pour la chaîne Youtube que j'avais crée en 2012 pour lui donner un nouveau souffle. 

 "AUDHISTOIRE" le lien entre l'auditoire et l'histoire, je le décris comme l'Auditorium de l'histoire politique et économique contemporaine, car même s'il est vrai que j'ai pratiqué le droit et suis juriste de fait, j'ai été avant tout un historien à travers toutes les disciplines que j'ai eu la chance de rencontrer, tant l'anthropologie que l'économie ou les sciences de l'éducation. Je me rappellerai toujours une remarque d'un membre du jury de ma thèse en sciences de l'éducation: "finalement, vous avez fait des sciences politiques". 

Alors, ne sachant pas aujourd'hui si je ferais d'autres vidéos dans la mesure où le format actuel ne donne pas toute la dimension à cette connaissance historique, mais je souhaitais que le titre de cette chaine soit plus en adéquation avec son contenu.

AUDHISTOIRE vous attend, bonne écoute!

  CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA CHAINE AUDHISTOIRE

Le Dixième Tribun, adaptation de mon texte "En quête de Discours"

Je voulais partager avec vous cette adaptation de mon texte "En quête de discours, dialogue avec des tribuns" que j'ai appelé le "Dixième Tribun" en attendant qu'elle soit, je l'espère un jour jouée sur scène. 

Ce défit serait intéressant à mener car il permettrait de remettre un instant, le temps d'une représentation, le discours au cœur de notre société. 

En attendant ce moment, je  souhaite à tous ceux qui liraient ce texte un bon moment de lecture dans un univers imaginaire, le temps d'un rêve et de la rencontre de 9 tribuns qui répondent à cette question :Pourquoi le discours est mort? 

Évoquant chacun à leur tour une raison et passant la main au suivant, cette succession de tableau permet aussi d'appréhender différents aspects d'une prise de parole et enseigne, même aux plus timides d'entre nous, les aspects d'une prise de parole.

C'est aussi l'occasion d'arrêter de voir dans les lectures de discours que nous imposent la classe politique pour des tirades de grands tribuns. 

Ce voyage, que je peux qualifier d'initiatique, m'a apprit que la valeur ne compte pas le nombre des années pour apparaitre, elle est avant tout une façon de se présenter au monde. 

Ne laissons plus nos talents dormir, exprimons-les!

 

Le Dixième Tribun

 



mercredi 17 janvier 2024

Le Retour alambiqué de la IIIe République

Juste ce petit billet pour évoquer un phénomène qui me parait très caractéristique de notre époque (qui fait écho à un article écrit le 28 décembre 2020 - Sortir du XIXe siècle - preuve que la tendance se confirmerait) celui d'un retour en force des valeurs, idées et tendances de la troisième République de 1870.

Deux évènements le marquent d'une façon très emblématique. D'abord, l'école. Nous avons vu comment les thématiques de l'autorité, de l'uniforme ou même d'un diplôme obligatoire pour entrer en Lycée sont venus au devant de la scène. Des thématiques qui étaient très présentes dans l'élaboration de l'école de la IIIe République. Mais, le point qui me semble le plus marquant est que ces thématiques sont discutées par l'ensemble des formations politiques. 

Cette idée d'uniforme est d'autant plus étrange. En effet, lorsqu'on lit le volume de vêtements par enfants nous sommes très loin du compte. J'ai lu deux pantalons et deux pulls. On croit rêver. On se demande si les administrateurs ont des enfants. Quand il fait chaud et qu'ils courent et transpirent dans leurs vêtements c'est tous les jours qu'ils faut les changer, soit 5 jours donc cinq changes. Les vêtements trop courts, ça existe aussi, ce sont des enfants ils grandissent. Les chaussures usées, ce n'est pas une paire à l'année, c'est plutôt 4 ou cinq. Le risque principale que je vois pointer et que face aux grippe-sous étatiques nous risquons véritablement d'avoir des élèves crottés et au final d'être encore la risée du monde. Car, finalement qu'est-ce qui se cache derrière l'uniforme, l'envie irrépressible de dresser de bons soldats, tous uniformes tous pareils, la différence fait-elle si peur?

Dans le monde politique, il est aussi intéressant de noter comment les ministres peuvent passer d'un ministère à un autre, d'un camp à un autre, et comment à l'Assemblée Nationale il n'y a pas de majorité, donnant lieu au jeu des négociations et différentes ruses pour faire voter les textes. Là aussi, nous sommes dans un aspect de la IIIe République qui finit par en devenir sa fragilité. 

Sans compter qu'en 2020, le Président de la République avait rendu hommage à la naissance de la IIIe République, permettant de rappeler les grands principes de celle-ci, principes fragilisés aujourd'hui, nous montre qui se passe bien ici une mutation dont nous avons encore du mal à en prendre la mesure.

Mais, je ne serais pas étonné si dans les mois, voire les années qui viennent nous connaissions un processus constituant tentant de retrouver des attraits de la IIIe République.

Sans que cela m'enchante particulièrement, je pense toujours qu'il est temps de sortir du XIXe siècle, et qu'à force de regarder derrière nous, la seule chose dont nous risquons est de nous transformer en statut de sel.

PS/ peu de temps après cet article, le Président a évoqué dans une conférence de presse la théorie d'Auguste Compte de l'Ordre et du Progrès, encore une référence à la IIIe République. Malheureusement, nous savons que marcher au pas n'a jamais créé du progrès. Peut-être l'origine de cette envie que tout le monde porte un uniforme? Faut-il rappeler que le progrès dépend des inventions et que ces dernières naissent dans la tête d'hommes et de femmes libres, voire pour un grand nombre d'entre eux "originaux", devons-nous rappeler le sentiment d'Einstein sur les hommes qui marchent aux pas? L'ordre n'a jamais créé le progrès, même aurait plutôt tendance à créer l'inverse.

A bientôt

vendredi 1 décembre 2023

En Quête de Discours, un texte à redécouvrir

 
En 2020, j'avais rédigé un texte dont avec le recul me semble l'un des plus originaux de part son idée - créer un dialogue fictif avec 9 tribuns ou reconnus comme tel - et  discuter sans qu'on n'y fasse véritablement attention de notre époque.

Dans le texte En Quête de Discours, dialogue avec des tribuns, j'ai imaginé alors que je m'assoupissais dans une bibliothèque et que mon reflet dans un miroir se met à me parler et constant la mort du discours, m'invite à entrer dans une pièce de laquelle la porte est entrouverte. 
 
En y entrant, je me retrouve dans un autre décors et une autre époque en compagnie de Périclès. 
 
Ce dernier m'explique que je vais rencontrer neuf tribuns d'époques différentes, tel un voyage initiatique, et qui m'expliqueront tous un des aspects du discours et pourquoi celui-ci est important dans une société, d'autant plus lorsque son idéal est la démocratie. 

Périclès abordera par exemple "la conviction", Démosthène "la voix" ou encore Danton avec "l'intensité". 
 
Un texte à redécouvrir, facile à lire et dont une adaptation théâtrale serait une bonne chose car c'est un texte qui se dit et se raconte. 

La question qui finalement se pose est avec la "mort" du discours qu'est-ce qui a vraiment disparu dans notre société ? Quel idéal c'est dissipé ?
 
Vous pouvez télécharger cet texte seul :
 
 
 
ou le retrouver avec d'autres textes sur la nature que j'avais réuni et déposé à la BNF et voir dans la foulée la vidéo sur la présentation de ce texte. 


 
Présentation plus détaillée du texte "En quête de Discours, dialogue avec des tribuns" 1. La conviction, 2.La voix, 3. L'argumentaire, 4. Le silence, 5. L'intensité, 6. La volonté, 7. La thématique, 8. La forme, 9. L'avenir.