jeudi 25 mai 2023

Une société de l'écrit qui apprend son droit par « oui-dire »

Un détail diront certains, mais comme l'affirme le proverbe « le diable se cache dans les détail», mais avez-vous remarqué que très peu de monde ont appris leur droit en les lisant. La grande majorité de nos concitoyens apprennent leurs droits, qui sont pourtant écrits, via des articles de presses, surtout de la presse « orale » radio ou télévision, des commentateurs, animateurs, journalistes et autres interprètes du droit.

Souvent lorsque nous demandons comment nous connaissons tel aspect de nos droits, la réponse se résume à "on me la dit"...comme si cette connaissance flottait dans les airs. 

Ce rapport entre « l'écrit », la « vulgarisation »  et « l'oral » est assez notable et peu même être dans certaines situations très cocasses.

Nous n'allons pas revenir bien évidemment sur les deux années de l'Urgence sanitaire 2020-2022, mais c'était une période où la parole des gouvernants avait pris le pas sur le texte écrit, la « loi » comme on dit : Celle-ci devenait même gênante pour lutter contre un phénomène qualifié « d'exceptionnel »

Au-delà de ces années, le texte fondateur n'étant que peu lu, il devient important d'y revenir pour s'en faire une idée, revenir à ce qui est écrit pour en parler en connaissance de cause.

Cet objectif, cette exigence devrais-je dire, doit nous aider à forger nos connaissances et nos opinions ce qui est un moindre mal dans un régime qui se veut « démocratique ».

C'est dans cette voie que « Contre Arguments » se dirige, comprendre les « arguments » développés et écrits, apprendre de ces derniers et forger des analyses et des arguments contraires pour avancer dans la connaissance.

Revenir au texte pour mieux en parler !


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